Dream life + Q&A

February 8th screening with filmmaker Mireille Dansereau to celebrate the launch of the new edition of Hors champ magazine

Un dossier consacré aux films de Mireille Dansereau, dirigé par Rachel Samson et Maude Trottier, se saisit de la restauration récente de La vie rêvée (1972) (2021, par Eléphant) et de l’édition qui lui est dédiée (2023, Canadian International Pictures), premier long métrage de fiction réalisé par une femme québécoise deqmeuré longtemps inaccessible. Ce retour de La vie rêvée dans notre imaginaire, avec ses personnages féminins inédits et son articulation formelle de rêve et de réalité, outre qu’il touche la nébuleuse qu’affrontent les méthodologies féministes depuis les années 1960 et 1970, à savoir l’invisibilité des femmes et de leurs œuvres dans l’écriture de nos histoires, est l’occasion d’organiser les voix qui attestent d’une nouvelle réception.

Après avoir été embauchée dans une boîte locale de production de films, Isabelle (Liliane Lemaître-Auger) fait la rencontre de l’animatrice Virginie (Véronique Le Flaguais). Très rapidement, les deux jeunes femmes deviennent meilleures amies. Durant un été montréalais ensoleillé, le duo inséparable vivra de nouvelles expériences liées à l’amour, la perte, le travail et la politique. En plus de marquer le début de la carrière au grand écran de la généreuse cinéaste Mireille Dansereau, La vie rêvée est aussi le premier long métrage à être réalisé par une femme au Québec. À la fois un portrait décomplexé et libre d’une amitié entre femmes et un amalgame brillant de différentes techniques narratives et esthétiques, le film demeure l’un des sommets du cinéma québécois des années ’70 et mérite sans aucun doute d’être redécouvert par les cinéphiles d’aujourd’hui.

Arbelos est fier de présenter cette nouvelle copie restaurée en 2K pour la 50e anniversaire du film, gracieuseté d’Éléphant – mémoire du cinéma québécois.