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Films

Entrelacements de Jean Eustache : 3 courts métrages

Réalisation
Jean Eustache
Pays
France
Durée
99 minutes
Langue
Français
Sous-Titres
Anglais
Support
DCP - Restauration 4K

INFORMATIONS IMPORTANTES

  • Les retardataires ne sont pas admis dans la salle.
  • Prévoyez arriver au moins 15 minutes à l’avance car nous ne présentons aucune bande-annonce.
  • Ventes finales, aucun échange ni remboursement.
Image tirée du court métrage Une sale histoire de Jean Eustache

Nouvelles restaurations 4K

Séances en collaboration avec la revue Hors Champ dans le cadre du lancement de leur nouveau numéro « Entrelacements de Jean Eustache »

Par où prendre les films de Jean Eustache aujourd’hui ? Mille filets, mille façons, mille « pièges » tendus selon un mot qui revient souvent à propos du cinéaste et de ses dispositifs, nous appâtant de plus bel par la force de tous les retournements médiatiques et affectifs qui scellent la différence des temps.

Ce dossier intitulé « Entrelacements de Jean Eustache » que publie la revue Hors champ propose d’approcher Eustache depuis l’aujourd’hui que la restauration récente de ses films inaugure, en circulant au travers de ses treize films. Il contient des textes d’Antoine Achard, Mohammad Reza Amiri, Frédérique Bernier, Samuel Cogrenne & Rachel Samson, Olivier Godin, Charlotte Lehoux, Carlos Solano, Éric Thouvenel de même qu’un entretien avec Philippe Azoury par Maude Trottier.

Pour cette soirée qui souligne le lancement du dossier, seront projetés les courts-métrages : Une sale histoire (1977), Le jardin des délices de Jérôme Bosch (1979) et Les photos d’Alix (1980). Cette soirée se déroulera en compagnie de Maude Trottier, rédactrice en chef de Hors champ et d’auteur·rice·s ayant contribué au dossier : Antoine Achard, Mohammad Reza Amiri, Frédérique Bernier, Samuel Cogrenne, Rachel Samson et Olivier Godin.

UNE SALE HISTOIRE (Jean Eustache, France, 1977, 50 minutes)

Dans un salon, un homme raconte à trois femmes comment il devint voyeur dans un café qu’il fréquentait et pourquoi il y prit goût pendant un temps. Il explique alors comment il fut intrigué par le manège de certains consommateurs dès qu’une femme se rendait aux toilettes: comment après avoir inspecté les lieux, il se confia à un ami pervers et spécialiste, comment ce dernier donna la solution du problème et comment, enfin, il revint fréquemment dans l’établissement pour y observer à loisir et incognito le sexe des femmes. Suit alors une discussion sur la sexualité, la libération et les tabous.

LE JARDIN DES DÉLICES DE JÉRÔME BOSCH (Jean Eustance, France, 1979, 34 minutes)

Il est deux heures du matin. Jean-Noël Picq, assis dans un fauteuil rouge, face à un homme et deux femmes, commente le troisième panneau du triptyque de Jérôme Bosch dont il tient une reproduction. Le peintre flamand y a représenté l’Enfer. Eustache montre en gros plans les détails décrits : bêtes costumées, monstres, hommes dévorés, étranglés, décapités, suppliciés… Picq évoque le désordre, la jouissance sans organe et la très grande tranquillité des personnages.

LES PHOTOS D’ALIX (Jean Eustache, France, 1980, 15 minutes)

Une photographe (Alix Cléo-Roubaud) discute avec un jeune homme (le fils de Jean Eustache). Elle lui montre des photos qu’elle commente. Elle explique ses effets, ses intentions, explique le contexte, décrit les personnages. Tantôt on les voit parler, tantôt on voit les photos plein cadre. Peu à peu le commentaire s’écarte des images. D’abord un peu, puis de manière de plus en plus flagrante au point de ne plus correspondre du tout à ce qu’on voit.

Billetterie
Réalisation
Jean Eustache
Pays
France
Durée
99 minutes
Langue
Français
Sous-Titres
Anglais
Support
DCP - Restauration 4K

INFORMATIONS IMPORTANTES

  • Les retardataires ne sont pas admis dans la salle.
  • Prévoyez arriver au moins 15 minutes à l’avance car nous ne présentons aucune bande-annonce.
  • Ventes finales, aucun échange ni remboursement.
Dans le
cadre de :